mercredi 4 avril 2018

Bahamas – Les Abacos 26 28 00 N 77 05 00 W Litte Harbour-Hope Town-Man o War- Marsh Harbour


Bahamas – Les Abacos  26 28 00 N  77 05 00 W Litte Harbour-Hope Town-Man o War- Marsh Harbour

Encore des plages Hope Town

Michel regarde le plus loin qu'il peut
 
Eaux Vives attend patiemment
Sur la route

Dimanche 25 mars départ des îles Berries pour celles des Abacos. Arrivée à Little harbour Cay pour s’ancrer à Lynyard Cay  ancre 26 22 102N 76 57 007 W. 75 MN voile et moteur 15 heures. Traversée facile.
Lundi 26 mars et mardi 27 mars. Même position. Vents du Nord un peu fort pour faire 2 MN à Little Harbour.
Mercredi 28 mars. Tahiti Beach ancre 26 30 293N 76 59 023W. 10 MN 2 ½ h voile. Traversée d’un cut avec une très grosse houle.
Jeudi 29 mars. Hope Town. Mooring 26 32 281N 76 57 579W. 3MN 2/2 heures voile.
Vendredi 30 mars Samedi 31 mars et Dimanche 1er avril. Même position
Lundi 2 avril. Man-O-War ancre 26 35 855N 77 00 686W. 5 ½ MN 3 heures. Voile
Mardi 3 avril. Marsh harbour ancre 26 32 917 N 77 03 404W 5 ½ MN 11/2heures voile.
Mercredi 4 avril. Même position

Des histoires

Est-ce vous pensez que les îles des Abacos ont une histoire aussi rocambolesque que celle des Îles des Berries? Et bien se sera à vous d’en juger.

Imaginez-vous donc que ici, il n’y a que 16,700 personnes environs sur 1700 km carré d’îles coralliennes. Y a de la place en masse. Juste à Hope Town il y a 500 personnes et 1200 durant la haute saison d’hiver!!! Trois maisons sur quatre sont louées pour des vacances. Ça ressemble étrangement à nos Îles-de-la-Madeleine et Tadoussac qui triplent sa population en été. Autrement dit les Abacos sont un lieu de prédilection pour les touristes. Ça doit être tranquille le restant de l’année!!



Contrairement aux îles des Berries, il y a beaucoup de blancs. Savez-vous pourquoi? Non ce n’est pas juste les touristes!!! Il y a très longtemps vivaient ici des Indiens et des HaÏtiens venus d’où vous savez.  Bien sûr, il y a eu Christophe Colomb, les Français, les espagnols avec Ponce de Leon, les britanniques et les pirates encore une fois. Et qui pensez-vous qui a pris toute la place? Encore la Reine d’Angleterre.  Et comment cela a commencé?  Les américains vivant sur le territoire que l’on appelle les USA maintenant et qui étaient loyaux à la Reine, (on les appelle les loyalistes) ont vu arriver la révolution d’indépendance. Ne voulant pas se séparer de leur Élisabeth ils sont partis vers le Nord (chez nous, surtout en Estrie) et aux Bahamas en l’occurrence vers les Abacos. Ces gens que la Caroline du Nord, de la Virginie et autres colonies américaines sont pour plusieurs au cimetière de leurs villages sous les noms de Malone, Russel, Bethel, Albury et plusieurs autres. 


Oui, vous me direz : ils ont choisis la chaleur et les plages, les chanceux,  mais….. ils ne l’ont pas eu facile ces loyalistes. Ils ont essayé toutes sortes d’économies, l’agriculture, la coupe de bois, le pillage des bateaux qui s’échouaient sur le récif Elbow Reef juste en face de Hope Town, la récolte des éponges. La seule chose qui a bien fonctionné a été la construction de bateaux et la pêche (poisson, tortues). La base quoi!!

C’est ben beau encore, les palmiers, la chaleur, les plages, mais les ouragans (les Hurricanes comme on dit ici ) ont frappé fort.  Près de trois à quatre gros ouragans en même pas trois générations. Ça ne s’oublie pas ça!!!  Que pensez-vous qu’il s’est passé quand tout allait mal? De nombreux résidents sont partis pour refaire leurs vies à Nassau. C’est un peu pour cela qu’il ne reste qu’environs 500 résidents ici à Hope Town.

Comme la construction de bateaux est une industrie en déclin et qu’avec la pêche s’est pas toujours facile de faire de l’argent, et bien, ces insulaires toujours de fiers loyalistes se sont tournés vers  l’industrie du tourisme. Et là, je crois qu’ils ont réussis!! Peut-être jusqu’au prochain ouragan!!!
Aujourd’hui, mes amis ça se parade (surtout des Américains) dans les petites rues de Hope Town  et ce, depuis les années 50. Pis c’est vrai que c’est beau. Mais savez-vous quoi? Les maisons construites depuis l’arrivée des touristes sont beaucoup plus grosses que celles du début du siècle. C’est sûr tout est gros chez nos amis du Sud!!!  Quant aux haïtiens, parlons-en un petit peu, ils sont encore et encore au service des blancs.  Dans certaines villes, ils vivent encore une forme de ségrégation liée à leurs origines. Ils ont eux aussi, une peau très noire et un sourire très blanc comme les descendants des esclaves africains des Îles Berries.
Finalement, plus ça change plus s’est pareille. 

Little Harbour on ne s'arrêtera pas

Le vent du Nord trop fort nous forcera à demeurer au bateau 2 jours. 
Mais il y avait une belle petite plage

L'autre bord ça brassait en masse!!
 

À Hope Town, l’Océan Atlantique ronfle
C’est la nuit, plus aucun bruit aux alentours, pas de moteur, de personnes qui jasent, ni de resto qui jouent de la musique. Derrière la baie dans laquelle nous sommes, curieusement on entend les vagues se briser sur la plage. Parfois, j’entends comme un ronflement. Est-ce l’écho des vagues plus fortes? Ben non maudit, c’est Michel qui ronfle!!!!!

Trouvez Eaux Vives!!

Les vagues que l'on entend!!

Hope Town : il y a aussi un phare. Pourquoi? Je vous ai dit que des navires s’échoueraient sur le récif en face. Ben y paraît qu’il y a bien des gens qui se sont opposés à cette construction. Parce que justement bien des gens gagnaient leur vie en pillant ces navires. Vous savez, genre de pirates de terre!!!!

À Man-O-War (un nom à coucher dehors) il y a du traffic routier de voiturettes de golf.
Ici, pas de voitures, ni de feux de circulation. Rien ne rappelle un terrain de golf. Tout le monde possède sa voiturette de golf et  la conduise comme un véhicule ordinaire. Les rues sont larges comme deux voiturettes de golf et il n’y a pas de trottoir. La priorité ici semble les conducteurs. Tiens bien tes lunettes, ton sac, pis regarde en arrière, surtout si tu ne t’es pas placé du bon côté de la petite rue.
Le plus drôle c’est leur fierté de vivre ici. De pures loyalistes aux bonnes manières, au caractère de l’insulaire tout craché. Tu cherches un homme nommé David Albury pour louer un tangon? Tu as juste à le demander à la première personne que tu vois. C’est son frère, son voisin, son cousin.  Pas sûr que j’aimerais rester ici!!!
Même deux de large ça passe juste

Tout le village se promène en voiturette



Marsh Harbour on revient en ville
La ville hot des Abacos, environs 5000 habitants et une grosse épicerie genre IGA moins belle. Tu viens ici pour faire des provisions et tu repars ou bien tu attends tes amis qui arrivent en avion et tu les amènent ailleurs. Ville comme bien des villes. Les enfants d’origine haïtienne en congé d’école viennent au bord du dinghy dock pour t’aider à accoster et supposément surveiller ton dinghy. Ils attendent seulement que tu leur donnes un Tips pour leur service. Il y en avait un qui parlait un petit peu français!!!

Ce monsieur a 80 ans, il demeure ici depuis 20 ans et marche une demi heure avec ses sacs d'épicerie

Ah! des bons fruits et légumes!!

Sur une des rues principales




On vous prépare un petit vidéo des beautés des plages et des villages....

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