Bahamas – Les Abacos 26 28 00 N
77 05 00 W Litte Harbour-Hope Town-Man o War- Marsh Harbour
Encore des plages Hope Town |
Michel regarde le plus loin qu'il peut |
Sur la route
Dimanche 25 mars
départ des îles Berries pour celles des Abacos. Arrivée à Little harbour Cay
pour s’ancrer à Lynyard Cay ancre 26
22 102N 76 57 007 W. 75 MN voile et moteur 15 heures. Traversée
facile.
Lundi 26 mars et
mardi 27 mars. Même position. Vents du Nord un peu fort pour faire 2 MN à
Little Harbour.
Mercredi 28 mars. Tahiti
Beach ancre 26 30 293N 76 59 023W. 10 MN 2 ½ h voile. Traversée d’un
cut avec une très grosse houle.
Jeudi 29 mars. Hope
Town. Mooring 26 32 281N 76 57 579W. 3MN 2/2 heures voile.
Vendredi 30 mars
Samedi 31 mars et Dimanche 1er avril. Même position
Lundi 2 avril. Man-O-War
ancre 26 35 855N 77 00 686W. 5 ½ MN 3 heures. Voile
Mardi 3 avril. Marsh
harbour ancre 26 32 917 N 77 03 404W 5 ½ MN 11/2heures voile.
Mercredi 4 avril. Même
position
Des histoires
Est-ce vous pensez que les îles des Abacos ont une histoire
aussi rocambolesque que celle des Îles des Berries? Et bien se sera à vous d’en
juger.
Imaginez-vous donc que ici, il n’y a que 16,700 personnes
environs sur 1700 km carré d’îles coralliennes. Y a de la place en masse. Juste
à Hope Town il y a 500 personnes et 1200 durant la haute saison d’hiver!!!
Trois maisons sur quatre sont louées pour des vacances. Ça ressemble
étrangement à nos Îles-de-la-Madeleine et Tadoussac qui triplent sa population
en été. Autrement dit les Abacos sont un lieu de prédilection pour les
touristes. Ça doit être tranquille le restant de l’année!!
Contrairement aux îles des Berries, il y a beaucoup de
blancs. Savez-vous pourquoi? Non ce n’est pas juste les touristes!!! Il y a
très longtemps vivaient ici des Indiens et des HaÏtiens venus d’où vous
savez. Bien sûr, il y a eu Christophe
Colomb, les Français, les espagnols avec Ponce de Leon, les britanniques et les
pirates encore une fois. Et qui pensez-vous qui a pris toute la place? Encore
la Reine d’Angleterre. Et comment cela a
commencé? Les américains vivant sur le territoire
que l’on appelle les USA maintenant et qui étaient loyaux à la Reine, (on les
appelle les loyalistes) ont vu arriver la révolution d’indépendance. Ne voulant
pas se séparer de leur Élisabeth ils sont partis vers le Nord (chez nous,
surtout en Estrie) et aux Bahamas en l’occurrence vers les Abacos. Ces gens que
la Caroline du Nord, de la Virginie et autres colonies américaines sont pour
plusieurs au cimetière de leurs villages sous les noms de Malone, Russel,
Bethel, Albury et plusieurs autres.
Oui, vous me direz : ils ont choisis la chaleur et les
plages, les chanceux, mais….. ils ne
l’ont pas eu facile ces loyalistes. Ils ont essayé toutes sortes d’économies, l’agriculture,
la coupe de bois, le pillage des bateaux qui s’échouaient sur le récif Elbow
Reef juste en face de Hope Town, la récolte des éponges. La seule chose qui a
bien fonctionné a été la construction de bateaux et la pêche (poisson,
tortues). La base quoi!!
C’est ben beau encore, les palmiers, la chaleur, les plages,
mais les ouragans (les Hurricanes comme on dit ici ) ont frappé fort. Près de trois à quatre gros ouragans en même
pas trois générations. Ça ne s’oublie pas ça!!!
Que pensez-vous qu’il s’est passé quand tout allait mal? De nombreux
résidents sont partis pour refaire leurs vies à Nassau. C’est un peu pour cela
qu’il ne reste qu’environs 500 résidents ici à Hope Town.
Comme la construction de bateaux est une industrie en déclin
et qu’avec la pêche s’est pas toujours facile de faire de l’argent, et bien,
ces insulaires toujours de fiers loyalistes se sont tournés vers l’industrie du tourisme. Et là, je crois
qu’ils ont réussis!! Peut-être jusqu’au prochain ouragan!!!
Aujourd’hui, mes amis ça se parade (surtout des Américains)
dans les petites rues de Hope Town et
ce, depuis les années 50. Pis c’est vrai que c’est beau. Mais savez-vous quoi?
Les maisons construites depuis l’arrivée des touristes sont beaucoup plus
grosses que celles du début du siècle. C’est sûr tout est gros chez nos amis du
Sud!!! Quant aux haïtiens, parlons-en un
petit peu, ils sont encore et encore au service des blancs. Dans certaines villes, ils vivent encore une forme
de ségrégation liée à leurs origines. Ils ont eux aussi, une peau très noire et
un sourire très blanc comme les descendants des esclaves africains des Îles
Berries.
Finalement, plus ça change plus s’est pareille.
Little Harbour on ne s'arrêtera pas
Le vent du Nord trop fort nous forcera à demeurer au bateau 2 jours.
Mais il y avait une belle petite plage |
L'autre bord ça brassait en masse!! |
À Hope Town, l’Océan
Atlantique ronfle
C’est la nuit, plus aucun bruit aux alentours, pas de
moteur, de personnes qui jasent, ni de resto qui jouent de la musique. Derrière
la baie dans laquelle nous sommes, curieusement on entend les vagues se briser
sur la plage. Parfois, j’entends comme un ronflement. Est-ce l’écho des vagues
plus fortes? Ben non maudit, c’est Michel qui ronfle!!!!!
Trouvez Eaux Vives!! |
Les vagues que l'on entend!! |
Hope Town : il y a aussi un phare. Pourquoi? Je vous ai
dit que des navires s’échoueraient sur le récif en face. Ben y paraît qu’il y a
bien des gens qui se sont opposés à cette construction. Parce que justement
bien des gens gagnaient leur vie en pillant ces navires. Vous savez, genre de
pirates de terre!!!!
À Man-O-War (un nom à
coucher dehors) il y a du traffic routier de voiturettes de golf.
Ici, pas de voitures, ni de feux de circulation. Rien ne
rappelle un terrain de golf. Tout le monde possède sa voiturette de golf
et la conduise comme un véhicule
ordinaire. Les rues sont larges comme deux voiturettes de golf et il n’y a pas
de trottoir. La priorité ici semble les conducteurs. Tiens bien tes lunettes,
ton sac, pis regarde en arrière, surtout si tu ne t’es pas placé du bon côté de
la petite rue.
Le plus drôle c’est leur fierté de vivre ici. De pures
loyalistes aux bonnes manières, au caractère de l’insulaire tout craché. Tu
cherches un homme nommé David Albury pour louer un tangon? Tu as juste à le
demander à la première personne que tu vois. C’est son frère, son voisin, son
cousin. Pas sûr que j’aimerais rester
ici!!!
Même deux de large ça passe juste |
Tout le village se promène en voiturette |
Marsh Harbour on
revient en ville
La ville hot des Abacos, environs 5000 habitants et une grosse
épicerie genre IGA moins belle. Tu viens ici pour faire des provisions et tu repars
ou bien tu attends tes amis qui arrivent en avion et tu les amènent ailleurs. Ville
comme bien des villes. Les enfants d’origine haïtienne en congé d’école viennent
au bord du dinghy dock pour t’aider à accoster et supposément surveiller ton
dinghy. Ils attendent seulement que tu leur donnes un Tips pour leur service. Il
y en avait un qui parlait un petit peu français!!!
Ce monsieur a 80 ans, il demeure ici depuis 20 ans et marche une demi heure avec ses sacs d'épicerie |
Ah! des bons fruits et légumes!! |
Sur une des rues principales |
On vous prépare un petit vidéo des beautés des plages et des villages....
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