Bahamas - Les Îles Berries - Great Harbour Cay
Michel sur la plage |
Sandale sur la plage! |
Après les USA, voilà les Bahamas. La vie sur le bateau est pareille, la
routine s’installe, c’est le décor qui change. On traîne sa maison tout
doucement en espérant que le moteur et les instruments soient toujours performants.
Il y a des moments d’incertitude, de
grâce, et de respect de la nature. On ne doit pas défier ou négliger l’analyse
de la météo. Sans être dangereuse, elle peut se faire redoutable et
inconfortable.
Voilà, après 7 mois de voyage
nous sommes enfin aux Bahamas. Mais au fait, savez-vous ce que veut dire Bahamas? Et bien, ce serait un dérivé
de l’espagnol qui voudrait dire : Bajar mar pour le terme marée basse.
Pourquoi? Ben, je ne la sais pas!! Est-ce que parce qu’ils pensaient que les
îles se découvraient durant les marées basses? Où bien, ils craignaient
l’arrivée de la marée basse?
Non, ce n'est pas la marée basse, mais des pêcheurs qui ont vidé les conchs! |
Toujours est-il que sur ces 700
iles et îlots que comptent les Bahamas, il y en a passé du monde… Des indiens,
des espagnols, Christophe Colomb, des Britanniques, des esclaves africains et
même des pirates. Tout ce beau monde s’est en masse chicané pour finir dans les
mains de la Reine d’ Angleterre.
Ah ah! Vous allez me dire qu’en
1973, les Bahamas ont eu leur indépendance? Oui, comme le Canada, mais ils font eux aussi partie du Royaume du
Commonwealth dont leur chef d’État est Madame Elizabeth. En passant, la
différence entre nous c’est qu’ils conduisent à gauche de la route.
Mais qui vit sur ces îles
aujourd’hui? Il faut croire que les esclaves africains affranchis en 1836 se
sont multipliés parce qu’ils forment 85% de la population sur 392,000 personnes
aux Bahamas. Peut-être qu’il n’y avait pas grand-chose à faire à part que de
faire des enfants.
Les couchers de soleil cela aide à faire des enfants! |
Leur économie est tournée vers le
tourisme et les banques dîtes : offshore ou extraterritoriale, vous savez
les paradis fiscaux et apparemment mais sûrement le blanchiment d’argent!!! On
s’entends-tu que probablement qu’il y a une toute petite partie de la
population qui détient l’argent du pays. Quant au gouvernement, il fait des
efforts pour stimuler l’agriculture et l’industrie, mais cela ne semble pas
aller bien vite!!
En tout cas près de 4 millions de
visiteurs Américains viennent ici chaque année. Le gouvernement aimerait bien
que d’autres visiteurs de d’autres pays viennent. Pourquoi? Parce que les
autres étrangers restent plus longtemps que les Américains, qui eux avec leurs
Yatchs à cent mille à l’heure, ont tendance à passer juste une journée sur le
bord de la plage et repartent!! Oui! Oui, c’est vrai, en bonne partie!!!
Marina Great Harbour Cay |
Les Îles Berries ou Berry’s Islands 25 34’ 00 N 77 45’ 00 O
Ah! C’est belles petites îles
dans l’Archipel des Bahamas, elles sont une trentaine d’îles et une centaine
d’îlots tournées du Nord au Sud formées de corail sur 32 Km carré de surface.
Le deuxième district sur 32 des Bahamas.
Ici c’est encore pire, il n’y a
que 700 personnes qui y vivent. Mais attention, il y a de l’argent ici. Des
résidences secondaires au bord des plages paradisiaques. On dit de ces îles
qu’elles offrent la nature et la tranquillité. C’est sûrement cela que ces gens
viennent chercher. Toutefois il faut se rappeler, que toutes les denrées
alimentaires, les matériaux, tout tout tout arrivent par bateau le mercredi.
Alors on vit le Mercredi comme le Dimanche!!! C’est le party!!
On n’a pas eu le temps de
voir : l’épave d’un bateau, des cavernes sablonneuses, des récifs, des
bancs de sable, un trou bleu, une fosse marine nommé la langue de l’océan et du
poisson en masse. Que voulez-vous, il faudrait rester plus longtemps…
Voici le meilleur de l’histoire : Great Harbour Cay
Une petite marina à l’allure bien
ordinaire avec un décor un peu mal entretenu. Pas trop cher avec des gens
sympathiques. À deux pas, des plages magnifiques, peut-être les plus belles au
monde selon les gens. En haut de la côte, curieusement, il y a une maison abandonnée et brulée par
endroit.
Surprise… après des recherches
sur internet et avoir parlé avec un résident, on découvre que Great Harbour Cay
fut le lieu de rencontre de milliardaires, de gens du cinéma (Brigitte Bardot,
Ingrid Bergman, Douglas Fairbank etc..) et de la famille Rockefeller. On se promène à travers les ruines d’un
ancien clubhouse de golf de 18 trous hyper luxueux de l’époque. Dans les années
60, un groupe de personnes ont investi dans cette ville 38 millions de dollars
pour l’aménagement de la marina avec son canal creusé, son décor, ces
résidences tout autour et ce club de golf de 18 trous. À cette époque-là,
c’était de l’argent !!!
Dans les années 70, la hausse du
pétrole, les taux d’intérêts et l’indépendance des Bahamas avec un gouvernement
qui voyait négativement les capitaux étrangers ont fait tourner la machine à la
faillite. Des membres ont tenté de garder à flots ce club de golf mais sans succès.
Plusieurs fois vendu, aujourd’hui ces terrains sont la propriété de la famille
Fender qui cherche à vendre au meilleur prix possible. Tous, (gouvernement,
communauté, visiteurs, résidents) assistent à la reprise de la nature sur ses
droits et l’effacement lent et progressif de cette cicatrice crée il y a près
de 60 ans dans le sol de ce tout petit village.
Le clubhouse pour milliardaires |
Le bar au 2ieme étage |
La piscine était fonctionnelle il y a deux ans |
En se promenant, il faut
s’imaginer la déforestation, la construction, l’effervescence de la vie
trépidante des gens riches et célèbres (genre Brigitte Bardot sur la plage) et
le retour à la normale d’une vie d’un tout petit village composé en majorité de
personnes de couleur noire au sourire blanc qui klaxonne pour te dire
simplement bonjour. !!
Peut-être aimeriez-vous lire
cette histoire plus en détails? Voici le site www.greatharbourcaymarina.com cliquez l’onglet : history One particular harbour A brief History Of
Great Harbour Cay par William Hunt